Tannhäuser, un combat entre l’amour sacré et l’amour profane
septembre 25, 2022Les dessous de l’Opéra! Visite guidée de la Diacosmie.
novembre 16, 2022Tannhäuser, de la piste aux étoiles à la guerre des étoiles (actes 2 et 3)
Conférence de José de Mendiguren, Auditorium de l'Hôtel West End, samedi 29 octobre 2022.
Il n’y a pas de hasard dans le mode wagnérien. Deux mises en scène ont été présentées : celle de Tobias Kratzer récemment donnée à Bayreuth et celle de David Hermann donnée à Lyon en octobre 2022. Deux personnalités, deux amis qui ont pu travailler ensemble pour le Ring remarquable de Karlsruhe (2016/2018).
Pour Kratzer, Tannhäuser représente les deux vies de Wagner de l’époque de composition, marquée par des rencontres révolutionnaires (Bakounine). Notre héros est d’abord présenté comme un clown appartenant à une bande d’exclus prônant l’anarchisme. Puis, face à un crime commis par cette « joyeuse » bande, Tannhäuser va se détacher et rechercher une autre révolution plus pacifiste : la révolution artistique « incarnée » par la partition de l’œuvre et le chant de concours de la Wartburg.
Pour Hermann, nous sommes dans un autre univers moins pesant dramatiquement. Tirant le Moyen Âge mythique de Wagner vers la science-fiction, le metteur en scène fait du conflit entre le château de la Wartburg et le domaine surnaturel de Vénus une opposition entre humains et androïdes. L’illustration est très esthétique avec de nombreuses références cinématographiques de Fritz Lang à Ridley Scott en passant par la saga de la guerre des étoiles.
Si la fin du Tannhäuser de Kratzer est très triste avec une évocation du dernier voyage de Tannhäuser et Elisabeth, Hermann nous propose un final inédit réunissant Elisabeth et Vénus en prophétesses d’une nouvelle ère où humains et androïdes deviendraient des alliés grâce aux femmes, salvatrices du genre humain.
Cette conférence s’est terminée par l’évocation des festivités des 40 ans du Cercle Richard Wagner de Lyon et de l’accueil très amical de votre président et de vos représentants par l’ensemble des Présidents et membres présents.
Pour voir le diaporama de la conférence, cliquer ici.
Conférence de José de Mendiguren, Auditorium de l'Hôtel West End, samedi 29 octobre 2022.
Il n’y a pas de hasard dans le mode wagnérien. Deux mises en scène ont été présentées : celle de Tobias Kratzer récemment donnée à Bayreuth et celle de David Hermann donnée à Lyon en octobre 2022. Deux personnalités, deux amis qui ont pu travailler ensemble pour le Ring remarquable de Karlsruhe (2016/2018).
Pour Kratzer, Tannhäuser représente les deux vies de Wagner de l’époque de composition, marquée par des rencontres révolutionnaires (Bakounine). Notre héros est d’abord présenté comme un clown appartenant à une bande d’exclus prônant l’anarchisme. Puis, face à un crime commis par cette « joyeuse » bande, Tannhäuser va se détacher et rechercher une autre révolution plus pacifiste : la révolution artistique « incarnée » par la partition de l’œuvre et le chant de concours de la Wartburg.
Pour Hermann, nous sommes dans un autre univers moins pesant dramatiquement. Tirant le Moyen Âge mythique de Wagner vers la science-fiction, le metteur en scène fait du conflit entre le château de la Wartburg et le domaine surnaturel de Vénus une opposition entre humains et androïdes. L’illustration est très esthétique avec de nombreuses références cinématographiques de Fritz Lang à Ridley Scott en passant par la saga de la guerre des étoiles.
Si la fin du Tannhäuser de Kratzer est très triste avec une évocation du dernier voyage de Tannhäuser et Elisabeth, Hermann nous propose un final inédit réunissant Elisabeth et Vénus en prophétesses d’une nouvelle ère où humains et androïdes deviendraient des alliés grâce aux femmes, salvatrices du genre humain.
Cette conférence s’est terminée par l’évocation des festivités des 40 ans du Cercle Richard Wagner de Lyon et de l’accueil très amical de votre président et de vos représentants par l’ensemble des Présidents et membres présents.
Pour voir le diaporama de la conférence, cliquer ici.