Concert de clôture de la saison
mai 16, 2022Tannhäuser, de la piste aux étoiles à la guerre des étoiles…
octobre 29, 2022Hotel West-End,
samedi 24 septembre 2022.
Présentation de l'oeuvre et son contexte par José de Mendiguren:
Une oeuvre inachevée, plusieurs fois modifiée, une oeuvre de transition entre le Wagner romantique et le Wagner tragédien.
Conférence de Jean-Pierre Grégoire:
"Il dit qu'il n'a pas encore donné au monde le Tannhäuser qu'il lui doit." rapporte Cosima dans son Journal le 23 janvier 1883, quelques semaines avant la mort de Richard Wagner. Sur ce constat, le conférencier nous a rappelé les remaniements succesifs de l'oeuvre, sa création à Dresde en 1845, les modifications apportées, outre la traduction française par Charles Nuitter, à la version de Paris en 1861, puis la traduction en allemand de cette version française et la suppression de la troisième partie de l'ouverture dans la version de Vienne en 1875. Il nous a fait partager les commentaires de Charles Baudelaire après la représentation à Paris:
cliquer ici pour accéder aux commentaires de Charles Baudelaire.
Le conférencier a terminé son exposé en nous présentant la deuxième scéne du 1er acte, le dialogue entre Tannhäuser et Vénus, dans la version de Zubin Meta à Bayreuth en 1994, avec René Kolo et Waltraud Meier.
Intervention de Bernard Songy pour présenter la dernière production de Bayreuth, mise en scène par Tobias Kratzer et dirigée cet été par Axel Kober, avec Stephen Gould, Lise Davidsen et Ekaterina Gubanova. Cette mise en scéne résolument moderne, dérangeante, mais riche, prend le parti-pris du Wagner révolutionnaire de 1848 en opposant un Venusberg marginal antisystéme à une Wartburg symbolisant l'ordre établi, avec un clin d'oeil au roman Le Tambour de Günter Grass. La projection de l'ouverture, sur fond de forêt bavaroise, et du début du 1er acte, avec cette vision du Venusberg plus "zadiste" que lieu de débauche, a ensuite donné lieu à un débat animé et argumenté sur la place respective de la musique et de la mise en scéne dans les représentations actuelles.
Le deuxième acte et le concours de chant de la Wartburg seront abordés lors de la prochaine conférence, avec un focus sur la nouvelle production de l'opéra de Lyon.
cliquer ici pour voir le diaporama de la conférence de Jean-Pierre Grégoire
cliquer ici pour voir le diaporama de l'intervention de Bernard Songy
samedi 24 septembre 2022.
Présentation de l'oeuvre et son contexte par José de Mendiguren:
Une oeuvre inachevée, plusieurs fois modifiée, une oeuvre de transition entre le Wagner romantique et le Wagner tragédien.
Conférence de Jean-Pierre Grégoire:
"Il dit qu'il n'a pas encore donné au monde le Tannhäuser qu'il lui doit." rapporte Cosima dans son Journal le 23 janvier 1883, quelques semaines avant la mort de Richard Wagner. Sur ce constat, le conférencier nous a rappelé les remaniements succesifs de l'oeuvre, sa création à Dresde en 1845, les modifications apportées, outre la traduction française par Charles Nuitter, à la version de Paris en 1861, puis la traduction en allemand de cette version française et la suppression de la troisième partie de l'ouverture dans la version de Vienne en 1875. Il nous a fait partager les commentaires de Charles Baudelaire après la représentation à Paris:
cliquer ici pour accéder aux commentaires de Charles Baudelaire.
Le conférencier a terminé son exposé en nous présentant la deuxième scéne du 1er acte, le dialogue entre Tannhäuser et Vénus, dans la version de Zubin Meta à Bayreuth en 1994, avec René Kolo et Waltraud Meier.
Intervention de Bernard Songy pour présenter la dernière production de Bayreuth, mise en scène par Tobias Kratzer et dirigée cet été par Axel Kober, avec Stephen Gould, Lise Davidsen et Ekaterina Gubanova. Cette mise en scéne résolument moderne, dérangeante, mais riche, prend le parti-pris du Wagner révolutionnaire de 1848 en opposant un Venusberg marginal antisystéme à une Wartburg symbolisant l'ordre établi, avec un clin d'oeil au roman Le Tambour de Günter Grass. La projection de l'ouverture, sur fond de forêt bavaroise, et du début du 1er acte, avec cette vision du Venusberg plus "zadiste" que lieu de débauche, a ensuite donné lieu à un débat animé et argumenté sur la place respective de la musique et de la mise en scéne dans les représentations actuelles.
Le deuxième acte et le concours de chant de la Wartburg seront abordés lors de la prochaine conférence, avec un focus sur la nouvelle production de l'opéra de Lyon.
cliquer ici pour voir le diaporama de la conférence de Jean-Pierre Grégoire
cliquer ici pour voir le diaporama de l'intervention de Bernard Songy